Une passion familiale
De Leonardo …
Leonardo Benatov, sculpteur issu d’une famille d’artistes, a rêvé depuis son enfance de transposer ses œuvres d’argiles en bronze. C’est pourquoi il converti en 1967 un local de la maison familiale en laboratoire d’expérimentations, l’objectif : réaliser des sculptures monumentales en bronze d’un seul jet.
La graine de la passion était plantée et Leonardo Benatov a recherché, calculé et testé toutes les techniques anciennes dont les secrets étaient cachés voir codés dans de lourds volumes poussiéreux et confidentiels.
Son ambition personnelle de réaliser en grand format ses propres oeuvres, attira d’autres artistes qui s’adressèrent au fondeur, reconnaissant la qualité hors-normes de ses réalisations, pour lui confier leurs projets monumentaux.
En 1980 Leonardo Benatov devient propriétaire de la prestigieuse marque C. Valsuani et embauche les artisans de la fonderie, alors installée rue des Plantes à Paris, et offre un nouvel écrin en construisant une nouvelle fonderie à Chevreuse.
De dimension extravagante et équipée à la pointe de la technologie, la fonderie devient l’une des plus renommée au monde et contribue à dépoussiérer le bronze dans le monde de l’Art Contemporain.
… A Sacha
La passion du bronze est contagieuse et c’est le neveu de Leonardo Benatov, Sacha Gabriel y Galàn qui dès son enfance en a développé les symptômes.
C’est à douze ans que Sacha fait ses premiers pas dans les ateliers de la fonderie familiale. Formé aux différentes techniques, son cursus Académique l’oriente naturellement vers le monde de la sculpture et du bronze.
Titulaire d’un Master dans le marché de l’Art et spécialisé dans le bronze avec son mémoire « La place des contrefaçons en bronze posthumes dans le marché de l’Art », Sacha s’est formé techniquement et intellectuellement pour intervenir dans le secteur du bronze.
Après avoir travailler dans des galeries d’antiquités et d’art contemporains, c’est en conseil et courtage que Sacha poursuit sa carrière avec pour objectif de rouvrir la fonderie familiale.
C’est en 2021 que le projet se concrétise suite à la confiance qui lui a été accordée par plusieurs clients que la Fonderie Saint-Lubin ouvre ses portes.
« La passion est un moteur dont personne ne mesure la puissance »
Pieter Aspe
Une histoire du Bronze

L’Art de la fonte en bronze nous viens de la haute Antiquité, on la situe au IIIème millénaire avant notre ère. Cet artisanat était très répandu en Chine et en Mésopotamie pour la réalisation d’objets utilitaires et religieux.
Moins résistant que le fer ou l’acier, le bronze a vite été remplacé dans l’art de la guerre. Cependant on retrouve l’alliage cuivreux dans les fûts de canons à l’heure du déploiement d’arsenal à base poudre noire.
L’âge d’or du bronze en France, dans les Beaux-Arts, reste la deuxième moitié du XIXème s. jusqu’au début du XXème s. avec l’émergence de grands nom dans la sculpture (Carpeaux, Barye, Rodin, Pompon) et de grands fondeurs dont les noms résonnent dans les ventes aux enchères comme gage de qualité (Valsuani, Hébrard, Rudier, Susse Frères).
La fonderie Saint-Lubin est l’héritière tant d’un savoir-faire qui perdure entre les générations que de la volonté d’être pionnière dans son domaine.
Forte de son équipe, la Fonderie Saint-Lubin allie aux techniques ancestrales un outillage contemporain. Ce pont entre deux mondes nous permet de réaliser tous les projets liés à la réalisation de statuaire en bronze.
« Tout est possible, tout est réalisable »
Composé d’une équipe de quatre artisans, la Fonderie Saint-Lubin est une société a taille humaine ouvrant ses portes à tous les projets et à tout amoureuses et amoureux de la statuaire. Si nous réalisons principalement la fonte à la cire perdue, notre spécialité, nous pouvons également vous accompagner dans le cadre de restauration de sculpture, conception de maquette et d’agrandissement d’œuvres, production de modèles en plâtre et résine et réalisation de moulage vous permettant de faire vos propres tirages.
Le cachet C. Valsuani
Une fonderie se distingue par ses techniques et signes ses réalisations par l’apposition sur les sculptures d’un cachet.
Ce cachet est gage d’une qualité et d’une histoire. La Fonderie Saint-Lubin est l’exclusive détentrice du cachet C. Valsuani et est la seule société a être autorisée à l’utiliser.
La Fonderie Valsuani a une histoire centenaire dont les racines remontent à 1908, à Paris, et à une famille d’immigrés italiens qui ont révolutionné la technique de la cire perdue et de la patine du bronze.
En 1980 le cachet et les archives liés à cette fonderie sont racheté par Leonardo Benatov qui offre en Haute Vallée de Chevreuse un nouvel écrin pour les artisans venue de la maison mère autrefois localisée rue des Plantes.
Quarante ans plus tard, les artisans de la Fonderie Saint-Lubin, anciennement apprentis des maîtres de la rue des Plante, contribuent à faire perdurer un patrimoine culturel national.
Ce cachet bien connu des collectionneurs et autres acteurs du marché de l’art, est sans conteste un gage de qualité optimale qui offre la sécurité aux commanditaires d’un travail sur mesure qui reflètera leur visions.
Il est important de rappeler que « C. Valsuani » est une marque protégée dont la Fonderie Saint-Lubin est l’unique exploitante. Tout autre organisme ou société qui prétend détenir des droits sur cette marque est en infraction. Si vous avez un doute sur une sculpture portant se cachet, vous pouvez être victime de contrefaçon, n’hésitez pas à nous contacter directement pour plus d’informations.
