
Née à Minsk dans une famille d’artistes, sa mère était graphiste et son père peintre et sculpteur.
Après avoir terminé l’école d’art de Biélorussie, à Minsk, pour les futurs artistes (sculpteurs, peintres, écrivains, critiques d’art …) qui sont tous issus de cette école nationale. Pendant sept ans elle a été formée à la peinture, le dessin, les règles de composition et l’histoire des Beaux-Arts. En parallèle elle a fait des études linguistiques et juridiques à l’université de Minsk.
« Il se trouve que je dispose d’une grande prédisposition manuelle qui me permet de sentir les volumes et espace, de traduire mes émotions dans la matière. Pour moi, les formes naturelles jouent un rôle crucial dans mon imaginaire, elles m’incitent à réfléchir en fonction des matériaux que j’utilise. Néanmoins, j’apporte souvent des changements significatifs sur les formes originales de manière à pouvoir exalter la réalité. »
Ainsi, Diana ajoure les lignes simples pour les rendre plus expressives encore et les ancrer dans une réalité qu’elle fait sienne. On retrouve dans ses sculptures que chaque détail a son importance : les détails, la richesse des textures, la picturalité, la matière et la patine participent à l’équilibre et à la délicatesse de ces sculptures.
« Mon univers est habité par les animaux et les personnages, réalisés avec ironie, chacun avec son caractère particulier […] Inspirée par le monde qui nous entoure, la littérature, l’histoire, la nature voire par les objets ordinaires, je poursuis ma création et je reste productive, perfectionniste, de manière à toujours progresser et se dépasser. »
